La Nutrithérapie

La nutrithérapie permet d’envisager les liens entre l’alimentation et la santé. Elle prévient et traite les maladies, elle optimise la santé, la vitalité, et prévient des effets du vieillissement. Cette thérapie est basée sur les conseils alimentaires, les alicaments et les compléments alimentaires.

Comment faire un lien entre ces pathologies et l’alimentation ? Quels constats ont servi de point de départ ?

Dans les pays occidentaux, les statistiques montrent l’allongement de la durée de vie de l’être humain. Ceci s’explique en partie par les progrès de la médecine et surtout de la chirurgie.

En parallèle, d’autres études montrent que l’espérance de vie en bonne santé diminue. Des maladies se déclarent chez des sujets toujours plus jeunes, des maladies souvent invalidantes et qui isolent. Quels peuvent être les facteurs pouvant conduire à cet état de santé ? Le mode de vie toujours plus stressant ? L’alimentation industrialisée ? Les polluants toujours plus nombreux ?

Sous nos latitudes, nos apports caloriques sont amplement couverts pour vivre. Nous savons que nous devons consommer des protéines, des glucides et des lipides. Ils permettent de faire fonctionner notre corps, c’est ce que nous appelons les macronutriments. Ils sont notre carburant.

A partir de ces connaissances, pouvons-nous dire que notre corps est correctement « nourri » ? Que savons-nous de nos besoins en vitamines, minéraux, oligo-éléments, acides gras essentiels … ? Ils sont des éléments santé, vides d’énergie et permettent le fonctionnement physiologique de notre corps C’est ce que nous appelons les micronutriments.

Malgré une alimentation en apparence équilibrée, notre corps peut être carencé pour diverses raisons. C’est souvent à ce moment qu’apparaissent des pathologies fonctionnelles. Les questions à se poser avec l’aide de son thérapeute sont :

  • les apports sont-ils suffisants dans notre alimentation toujours plus industrialisée ?
  • Notre écosystème intestinal ou microbiote permet-il une assimilation digestive optimale ?
  • Nos « dépenses énergétiques » n’excèdent-elles pas ce que l’on absorbe ?
  • Nous nourrissons-nous correctement au regard de nos prédispositions génétiques ? la présence éventuelle d’une maladie ? L’influence des polluants externes ?

Dans toutes les pathologies décrites plus haut, il n’existe pas de traitement miracle, ni de traitement unique. Il convient d’accompagner le patient, de l’aider à opérer les changements nécessaires au retour à la santé ou au maintien de la santé. C’est un processus lent qu’il convient d’accompagner pas par pas.